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La vie comme des montagnes russes
16 octobre 2009

Et je m'en irai hurler au monde que j'existe.

Et ce sera grisant. Electrisant. Comme lorsque nous étions deux (ou devrais-je dire un?).

 

Trop de caféine quelque part dans mes synapses. Je n'ai pas le coeur à dormir. Je n'en ai plus la force. Car il en faut bien pour dormir. Faire taire les idées noires. Faire le vide dans ce trop plein de pensées. Dormir est loin d'être un abandon. Je crois que chez moi, ça relève plutôt de la lutte. Quelques mots cognent dans ma tête. Je me dis qu'il vaudrait mieux que je les couche quelque part pour qu'ils me laissent la paix. Ils ont raison. Je les aurais sûrement déjà oubliés demain. C'est fou ce que j'oublie vite ces temps-ci. Pourtant c'est aussi fou ce qu'on veut me les rappeler, les choses. Mais vous étiez pourtant si bien ensemble. Oui, nous étions. Imparfait. Imparfaits. J'ai réussi à me faire à l'idée qu'il ne serait plus là à m'attendre à la sortie de mes cours, que nous n'irions plus paresser dans les jardins du Luxembourg. Oui, j'ai réussi à tracer un trait sur tout ça. Sur son visage et sur ses lèvres. Ca ne me fait plus mal. Parfois, j'y repense en riant. C'est bien la preuve que je n'ai plus le goût amer de ce baiser d'adieu qui n'a jamais eu lieu dans la bouche. Mais, je dois avouer que la plupart du temps, je n'y pense plus. Je n'ai même pas à me forcer. Ca fait courant d'air dans ma tête.

 

Et ce sera grisant. Electrisant. Comme lorsque j'étais une. En phase avec moi-même. 

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