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La vie comme des montagnes russes
9 juin 2010

Tes mains qui courent. Je n'en peux plus de t'attendre.

Parfois, c'est aussi simple qu'un nettoyage de Printemps. On prend de la hauteur sur les choses pour mieux voir toute la poussière déposée par l'hiver. Et puis, on commence à trier, à jeter, à laver à grande eau. J'ai laissé le Printemps faire place nette sur les décombres de ma vie. Il était un peu en retard. J'ai dû fermer mes volets pendant le mois de Mai. Et rester là, dans mon grand bordel. A vivre parmi les moutons de poussière. A ne rien jeter de nous. A tout conserver comme de précieuses reliques, dans l'espoir que tout reviendrait de soi dans leur état de propreté initial, immaculé. Que tu reviendrais.

J'ai vécu une partie de l'hiver, dans la chaleur de tes bras pendant que le froid doucereux, au dehors... Et j'ai ressassé l'hiver, dans mon froid intérieur pendant que la chaleur renaissante, au dehors... Nous avions fait de chez moi un jardin d'hiver artificiel, bien clos, un magnifique terrain de jeu, une bulle hors du temps. Mais les bulles, ça éclate. Et ça a éclaté. Aujourd'hui, les fleurs intérieures de nos amours sont mortes. Renaissent celles du dehors. J'ouvre à nouveau les volets et laisse le Printemps étouffer cet hiver moribond. Les fleurs mortes sont désormais à la poubelle. Là, où elles auraient dû être depuis un mois déjà. 

La fin de certaines amours ne sont peut-être pas si mal, pourvu qu'elle soit promesse d'ailleurs. J'étais morte dans mon jardin d'hiver et je renais aujourd'hui à la vie. "Tes mains qui courent." Et ce n'est plus tes mains. "Je n'en peux plus de t'attendre." Et je ne t'attends plus. 

IMGP6432

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H
Tout est dit. Un cycle s'est achevé. C'est le rythme des saisons.
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